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La météo du Cloud : nuageux, avec une forte émission carbone

Le coût environnemental qui se cache derrière le Cloud

Le Cloud : un joli mot anglais, qui signifie nuage dans son sens premier. C’est assez poétique : un nuage évolue librement dans le ciel et paraît presque immatériel. C’est aussi l’impression que nous donne le Cloud computing, défini sur Wikipédia comme « la pratique consistant à utiliser des serveurs informatiques à distance et hébergés sur Internet pour stocker, gérer et traiter des données, plutôt qu’un serveur local ou un ordinateur personnel » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing). Pourtant, même si les serveurs ne sont plus sous nos yeux, ils se trouvent bien quelque part...

Depuis des décennies, un déluge de données s’abat sur les serveurs du monde entier

Notre mode de vie actuel nous pousse à passer un temps considérable sur les plateformes web. Or toutes ces plateformes récupèrent un volume de données conséquent pour chacun de leurs utilisateurs. Que ce soit avec des applications mobiles sur notre smartphone, ou des sites web depuis notre ordinateur, et sans forcément en avoir conscience, nous transmettons une quantité impressionnante d’informations sur le Cloud. En effet, les photos et vidéos postées sur les réseaux sociaux y atterrissent, tout comme nos e-mails, nos achats en ligne (factures, liste des produits achetés...), nos performances sportives (via les traqueurs qui comptent nos pas ou notre rythme cardiaque), etc.

Ces données sont ensuite sauvegardées non pas sur un, mais sur plusieurs serveurs. Ceci, dans l’éventualité où l’un d’eux subirait un dysfonctionnement ou un accident. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé aux serveurs de l’entreprise...

Pour éclaircir l’horizon, quelques mesures concrètes à appliquer sans attendre

Répertoriez et triez vos comptes en ligne

Qui n’a jamais voulu tester une application ou un service web à la mode ? Rien de plus facile : il suffit de s’inscrire et de l’essayer. Pas convaincu ? Depuis son smartphone, une pression de l’index suffit à désinstaller l’application. Pourtant, trop peu de personnes pensent à supprimer leurs comptes. Et encore moins à demander un export et surtout une suppression de leurs données auprès des entreprises concernées.

D’ailleurs, connaissez-vous le nombre de sites web qui possèdent vos coordonnées, et dont vous ne vous servez plus depuis plus d’un an ? Probablement plus que vous ne le pensez. Il y a tant de services disponibles en ligne que l’on utilise seulement une fois, pour un achat par exemple. Or, pour pouvoir réaliser des demandes de suppression, il faut d’abord se souvenir des applications ou sites web sur lesquels nous avons créé un compte.

Un outil peut vous aider à garder la trace de l’ensemble des comptes que vous créez au fil des mois - en plus de sécuriser vos accès : le gestionnaire de mot de passe. Certains sont payants (Dashlane, 1password...), d’autres sont gratuits. Par exemple : Keepass. Voici un article détaillé - destiné aux utilisateurs avancés - pour découvrir comment l’installer et vous en servir : https://les-enovateurs.com/keepass-gerez-protegez-mots-de-passe. À chaque fois que vous créez un compte en ligne, prenez l’habitude de créer de manière correspondante un nouvel élément dans votre outil de gestion de mots de passe. De quoi garder la trace de tous les services utilisés....